A l’heure où le débat sur la cigarette électronique continu du côté des instances politiques et des décideurs de la santé, l’Ordre national des pharmaciens à fait, en juin, une mise au point auprès des pharmacies en rappelant que « l’officine n’est pas un bazar« . En effet, il a été constaté que certains produits en vente n’avaient pas leur place sur les étagères, à commencer par la cigarette électronique et le liquide pour cigarette électronique.

L’ANSM (l’Agence de sécurité des médicaments) a émis à plusieurs reprises des avertissements concernant la e-cigarette, qui rappelons le n’est pas considérée comme un médicament, auprès des pharmaciens. Actuellement, il y aurait 36% de pharmacies qui continuent de commercialiser des cigarettes électroniques.
Le code de la santé publique, régie par l’Art. L5125-24 qui liste les produits autorisés à la vente n’intègre pas la e-cigarette. Donc c’est en toute illégalité que l’e cigarette et le e liquide sont disponibles en pharmacie.
Il est vrai que ce marché qui représente aujourd’hui 1 millions de consommateurs a échappé à l’industrie pharmaceutique tout comme à l’industrie du tabac en raison de son développement indépendant.
Les pharmacies ont certainement un sentiment de frustration de ne pas pouvoir générer de la marge via la e-cigarette. On constate d’ailleurs de plus en plus de produits, bien loin du médicament, en vente chez certains pharmaciens, exemple : les bijoux thérapeutiques aux vertus magique 😉
Peut-être que dans quelques temps, sous la pression, l’état va légiférer sur la e-cigarette et accorder le droit de commercialisation aux pharmacies. Bientôt on ira se ravitailler en e liquide pour cigarette électronique chez le pharmacien du coin !